Après La Flûte Enchantée, le Labopéra de Saint-Brieuc m’a proposé de réaliser l’affiche de leur nouvel opéra. Voici ma Carmen : une femme libre, bohème et passionnée, qui aime vivre dangereusement… Une dame de cœur qui pique si tu n’y prends garde !
151 ans après la première à l’Opéra-Comique de Paris (1875), l’opéra Carmen sera créé à La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc. Il est dirigé par Sébastien Taillard et mis en scène par Zouliha Magri de la Cie Théâtre du Totem. Pour relever ce projet grandiose, le Labopéra Bretagne mobilise une centaine de lycéens et professionnels de Saint-Brieuc Armor-Agglomération. Plongés au cœur de la production, ils mettront tout leur talent au service du spectacle, aux côtés d’artistes lyriques professionnels.
En 2024, pour La Flûte Enchantée, le Labopéra avait relevé le défi dans un concept unique et novateur pour créer des opéras coopératifs. Son objectif est de faire découvrir l’opéra à tous ceux qui n’y vont jamais, à commencer par les plus jeunes.
Carmen, inspirée de la nouvelle de Prosper Mérimée, transporte le spectateur dans une Espagne imaginaire, teintée de l’exotisme alors en vogue à la fin du XIXᵉ siècle. Au cœur de ce décor envoûtant, Georges Bizet fait du personnage de Carmen une héroïne magnétique et indomptable loin des stéréotypes de l’opéra de son époque. L’œuvre déploie un savant mélange de musique populaire et de virtuosité lyrique, où la densité dramatique et les changements de rythme reflètent à la fois la vitalité effervescente de Séville et la liberté farouche des Bohémiens.
Carmen est la femme fatale qui m’a inspiré ce portrait. Dans l’opéra, on chante que ses amours ne durent jamais plus de six mois. Plus que volage, Carmen s’envole au-dessus des montagnes. Sur le chemin des contrebandiers, elle entraîne Don José dans son tourbillon : il déserte, il tue, il abandonne tout pour vivre hors-la-loi à ses côtés, avec pour rival le courageux toréador Escamillo.
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La billetterie ouvrira prochainement : www.labopera-bretagne.com